Réforme du lycée : proposer plus de spécialités grâce à itslearning
Nous avons eu la chance, lors de l’édition 2019 d’Educatice, de recueillir le témoignage de quatre acteurs au coeur du projet RenaSup. Un dispositif d’enseignement à distance mis en place dans le cadre de la réforme du lycée 2019. Quels sont les tenants et aboutissants de ce projet ? En quoi représente-t-il une solution crédible face au risque de désertion des lycées ne pouvant proposer l’ensemble des 12 spécialités.
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Ils ont dit pendant la conférence
Michel Larrory, chef d’établissement de l’ensemble scolaire Jean XXIII à Montigny-lès-Metz :
« Ce que nous constatons, c’est que cette modalité finalement (c’est paradoxal) rapproche les élèves et les enseignants. Parce que les élèves et les enseignants ont une communication beaucoup plus directe, plus simple, avec leur enseignant. Notamment par le biais de la messagerie intégrée à la plateforme… »
Bruno Letang, administrateur de la plateforme itslearning chez Assomption Bellevue à Lyon :
« On a pas mal de lycéens qui vont venir, c’est bien […] l’enseignement à distance chez nous ça représente 130 élèves sur l’académie. Avec 30 élèves en histoire-géo, […] on propose vraiment des spécialités à distance pour aider les gens qui ne peuvent pas le faire chez eux… »
Laurence Paulet, professeur d’histoire-géographie chez Assomption Bellevue à Lyon :
« Maintenant, au bout d’un trimestre, ça commence vraiment à fonctionner, il a fallu ce temps-là pour que nous, et nos élèves, soyons en phase. On ne les a pas totalement abandonnés devant leur classe […] on a essayé de mettre en cadre le démarrage autour de cet enseignement à distance… »
Florent Cerruti, professeur d’Anglais chez Assomption Bellevue à Lyon :
« On doit donc faire participer oralement les élèves, on doit imaginer en plus de les faire s’enregistrer, qu’ils nous voient, qu’ils nous écoutent, donc c’est encore le niveau « supérieur » par rapport à cette nécessité de l’expression orale. Et donc il faut aussi gérer ça. Mais ça se fait assez facilement finalement. Et les élèves sont très volontaires… »