
Le classement PISA 2019 a été dévoilé le 10 décembre par l’OCDE. Deux leçons peuvent en être tirées : La première est que la France ne progresse pas mais stagne dans le milieu de tableau. Et la seconde, que l’école française accentue les inégalités sociales au lieu de les réduire. Décryptage du classement.
Le classement PISA, véritable baromètre pour les ministères de l’Education
Le Programme for International Student Assessment ou plus connu sous l’appellation du classement PISA a été dévoilé début décembre. Ce test, piloté par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) à intervalle régulier de 3 ans, évalue le niveau des élèves de 15 ans de plus de 300 pays.
Concrètement le PISA évalue les compétences d’entre 4 000 à 8 000 élèves par pays (source : rapport OCDE) selon trois disciplines :
- Lecture et écriture.
- Les mathématiques.
- Les sciences.
Très scrutée depuis sa création en 2000, cette enquête fait office de véritable baromètre pour les ministères de l’Education de l’ensemble des pays participants.
Lors de la dernière édition, quelques 79 pays et 600.000 élèves testés (dont 6 300 en France) ont été recensés. Des chiffres qui donnent davantage de crédit quant à l’impact grandissant de ce classement sur les politiques éducatives des pays
La France tout juste au-dessus de la moyenne
Le score moyen des élèves en France est de 493 points en compréhension de l’écrit, le domaine majeur évalué dans PISA 2018 – ce qui place la France légèrement au-dessus de la moyenne de l’OCDE (487 points). Elle se classe entre le 20e et le 26e rang en compréhension de l’écrit des pays participant au PISA et entre le 15e et 21e rang des pays de l’OCDE, au même niveau que l’Allemagne, la Belgique, le Portugal, la République tchèque et la Slovénie. Les élèves en France ont également obtenu des résultats légèrement supérieurs à la moyenne de l’OCDE en mathématiques et en sciences. Source : rapport de l’OCDE
Pas d’effet réducteur sur les inégalités sociales
La France est, selon cette étude, l’un des pays où le lien entre le statut socio-économique et la performance dans Pisa est le plus fort, avec une différence de 107 points entre les élèves issus d’un milieu favorisé et ceux issus d’un milieu défavorisé. Certes depuis Pisa 2015, cette tendance ne s’est pas accentuée, mais il n’en demeure pas moins que de nombreux élèves issus de milieux défavorisés, même quand ils ont de bons résultats, ne se voient pas continuer dans des études supérieures après le lycée.
Autre observation de Pisa 2018, la France est l’un des pays où les élèves ressentent le moins de soutien de la part de leurs enseignants : moins d’un élève sur quatre déclare que ses enseignants lui indiquent ses points forts. Et moins de deux élèves sur cinq déclarent que ces mêmes enseignants leur indiquent souvent ou toujours comment améliorer leurs résultats, contre un sur deux en moyenne dans les pays de l’OCDE (source PISA).
Le classement complet est consultable sur le site de l’OCDE
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